Élections au Comité directeur et votations du 9 février
La section de l’UDC Moutier intègre officiellement le Comité directeur du parti cantonal jurassien. Pour les votations du 9 février, les mots d’ordres sont clairs.

Modifications des statuts et élections au Comité directeur
Réuni en assemblée avec la participation de plus de trente membres à Bassecourt, l’Assemblée a accepté sans opposition la modification des statuts afin d’intégrer un nouveau membre au Comité directeur représentant la section/district de Moutier. Ce changement historique montre aussi l’ambition que porte notre parti pour les prochaines élections cantonales. Dans la foulée, deux membres ont été élus au sein du Comité par acclamations, à savoir Loïc Guerne pour les Franches-Montagnes et Stéphane Girardin pour Moutier.
Michel Lando, Georges Beureux, John Moser, Stéphane Girardin, Alain Koller, Damien Lachat et Loïc Guerne – manque Yves Gigon (Photo : F. Stettler)
Mot d’ordre pour le 9 février
L’initiative pour la responsabilité environnementale n’a pas trouvé grâce devant l’Assemblée, car jugée dangereuse, utopique et inapplicable. Notre économie serait mise en danger et les prix augmenteraient énormément, tout comme le fait que cela conduirait à de très fortes restrictions de consommation touchant particulièrement l’agriculture de proximité et impliquerait toute une série d’interdictions en lien avec la mobilité, en particulier la mobilité individuelle.
Si les Jeunes Verts veulent réellement promouvoir une durabilité en Suisse, ils doivent soutenir l’UDC dans son combat « Pas de Suisse à 10 millions » (initiative pour la durabilité). En effet, accueillir toujours plus de personnes en Suisse, comme voulue par la gauche et les Verts, cause une croissance démographique exponentielle que notre nature et notre environnement ne peuvent plus absorber.
C’est donc un NON unanime à cet objet.
Dispositions transitoires concernant le frein à l’endettement
L’assemblée a également déjà débattu de l’introduction de dispositions transitoires concernant le frein à l’endettement dans la Constitution jurassienne.
Incapable de gérer ses dépenses et de réformer l’État, le Gouvernement et la majorité du Parlement souhaite introduire une exception au frein à l’endettement, prenant l’excuse de la venue de Moutier. Alors que cette venue n’est pas une surprise et discutée depuis plus de 40ans, la vérité est que les autorités n’ont jamais su faire les réformes nécessaires pour que notre canton ne vive pas au-dessus de ses moyens.
Encore au dernier budget, le Centre s’est allié à la gauche pour augmenter artificiellement les rentrées afin de cacher de nouvelles dépenses. Le groupe parlementaire UDC s’est toujours battu pour limiter les dépenses afin de ne pas devoir faire peser le poids (malheureusement toujours plus grand) de la dette sur les générations futures et le frein à l’endettement est un outil indispensable.
L’assemblée a unanimement suivi cette philosophie en refusant cette exception.